02 de junio de 2023

Petite recherche en cours : les plus vieux arbres du Jardin botanique de Montréal.

 


Mon intuition était bonne : ce chêne rouge du jardin japonais était là bien avant la conception du Jardin botanique vers 1931 (d’après Beaudoin, 1990) ! Quel âge peut avoir cet arbre ? 100 ans ? 200 ans ? Dur à dire ! D’après une photo aérienne de 1930, il ne semblait pas très haut… À titre de comparaison, un chêne rouge qui a été coupé récemment sur le Mont-Royal et qui était un peu moins large que celui-ci avait environ 217 ans ! J’ai parlé de tout ça à mon ami Charles L’Heureux (de la page Arbres remarquables et boisés du Québec) ce week-end : « Un chêne qui pousse dans un sol « gras » avec des conditions exceptionnelles peut grandir très vite ! »… On le sait, les arbres du Jardin botanique ont un traitement royal ! Donc oui, ça peut influencer la croissance ! Vous, qu’en pensez-vous ? Centenaire ? Une fois, deux fois ? Vendu !


Merci à Diane Bourque de m’avoir procuré le livre « Arbres remarquables du Jardin botanique » !


Source : Beaudoin, Marie-Fleurette (1990). « Arbres remarquables du Jardin botanique de Montréal ». Éditions Trécarré, Montréal.



2- Un beau colosse de chêne rouge au jardin japonais. Un chêne rouge qui a été coupé récemment sur le Mont-Royal et qui était un peu moins large que celui-ci avait environ 217 ans ! Voir ici. Par contre, il est vrai que le diamètre d’un arbre est en fonction de l’ensoleillement, du drainage, du type de sol… Un arbre en foret sera plus haut et moins large…



3- D’après une photo aérienne de 1930, il ne semblait pas être très haut…



4- Le chêne rouge en floraison, le 14 mai 2023.




Éventuellement, je ferai une demande aux renseignements horticoles du Jardin pour en savoir plus. Je vais poursuivre la recherche, car il y a plusieurs arbres dont les origines me chicotent. Quoi qu’il en soit, notons que ce chêne rouge est « 2179-1998*A » à l’inventaire. :)


Publicado el 02 de junio de 2023 por renard_frak renard_frak | 1 observación | 0 comentarios | Deja un comentario

23 de mayo de 2023

Dossier en préparation à propos des plus vieux arbres du Jardin botanique de Montréal

Figure 1 - Comparatif 1947 et aujourd’hui du Jardin botanique de Montréal. Vers 1869, une forêt couvrait en partie ce territoire, à voir ici

 

1- Comparatif 1947-aujourd’hui du Jardin botanique de Montréal. 

Bonjour ! Je prépare bien tranquillement un dossier sur les plus vieux arbres du Jardin botanique de Montréal. Certains de ces arbres remarquables étaient là bien avant la conception du Jardin botanique (inauguration en 1931). Par exemple, on sait qu’un orme américain près du stationnement a commencé sa vie vers 1885, suite à un carottage. Personnellement, je me pose des questions à propos du gros chêne rouge du jardin japonais et du groupe de charmes de Caroline du jardin d’ombre… Je crois d’ailleurs que l’on peut voir ces derniers sur cet assemblage de photos aériennes de 1947. L’enquête est en cours, donc ! Si vous avez des infos, ne vous gênez pas pour les partager ! Merci ! 

J’aimerais tout de suite souligner l’aimable participation de Sylvain Verreault, animateur scientifique et interprète du patrimoine Ilnu-aitun au Jardin botanique de Montréal. Tshinashkumitin. 

Figure 2 - Un beau colosse de chêne rouge au jardin japonais. Un chêne rouge qui était un peu moins large que celui-ci, qui a été coupé récemment sur le Mont-Royal, avait environ 217 ans ! Voir ici. Par contre, il est vrai que le diamètre d’un arbre est en fonction de l’ensoleillement, du drainage, du type de sol… Un arbre en foret sera plus haut et moins large…
 

2- Un beau colosse de chêne rouge au jardin japonais 

Figure 3 - Un autre comparatif, 1930 et aujourd’hui, mais beaucoup moins précis ! Je suis toujours en questionnement ! Je me demandais si les immenses frênes rouges de l’allée ouest étaient des vestiges des installations du Mont-de-La-Salle… Après enquête, je ne crois pas.


3- Un autre comparatif, 1930 et aujourd’hui, mais beaucoup moins précis !

Figure 4 -
Un groupe de charmes de Caroline aux diamètres imposant, dans le jardin d’ombre ! Faut savoir que ce sont des arbres qui ne poussent pas vite ! J’ai déjà vu un charme coupé au tiers du diamètre de ces arbres qui avait environ 45 ans !

 

4- Un groupe de charmes de Caroline aux diamètres imposant

Publicado el 23 de mayo de 2023 por renard_frak renard_frak | 6 observaciones | 0 comentarios | Deja un comentario

14 de mayo de 2023

Montréal préparait l’« Expo 17 » !

Oui, oui ! Pas l’Expo 67, mais bien l’Exposition universelle de 1917 !!!

 

Montréal préparait l’« Expo 17 » ! 

Dès 1913, on adopte la proposition, la Cité de Maisonneuve reprend la balle au bond ! Après avoir payé les terrains du parc Maisonneuve* dix fois le prix, la Cité sent peut-être le besoin de les rentabiliser ? Début 1914, « Londres apprécie le projet d’une exposition » et des plans sont publiés dans la presse londonienne et montréalaise ! D’ailleurs, l’exposition s’adressait davantage aux états membres du Commonwealth…
 

Début 1914, « Londres apprécie le projet d’une exposition » 

Dès lors, des travaux débuteront au parc Maisonneuve. À l’été 1914, la Première Guerre mondiale s’amorce et s’éternise, le projet d’« Expo 17 » est donc mis de côté… Qu’à cela ne tienne, à défaut d’une exposition universelle, la Cité de Maisonneuve fêtera le 27 mai 1917 : LA JOURNÉE DE MAISONNEUVE ! Croulant sous les dettes, c’était en fait un truc pour attirer de gros investisseurs…
 

LA JOURNÉE DE MAISONNEUVE !
À l’été 1914, la Première Guerre mondiale s’amorce et s’éternise 

Malgré la faillite, on continue à promouvoir l’idée d’une exposition universelle et permanente au parc Maisonneuve. En juillet 1923, une grande délégation de maires et d’hommes d’affaires font le tour du propriétaire. On fait des discours pis on mange des p’tits fours. Rien ne se concrétise, mais en 1963, les Montréalais s’étonneront que l’Expo 67 ne soit pas conçue sur le site du parc Maisonneuve !
 

En juillet 1923, une grande délégation de maires et d’hommes d’affaires font le tour du propriétaire
1963, les Montréalais s’étonneront que l’Expo 67 ne soit pas conçue sur le site du parc Maisonneuve


Mon grand questionnement, moi le gars de terrain qui visite et vulgarise les beautés des milieux naturels et des parcs montréalais, est très technique et anecdotique. Toute cette investigation est en fait liée à une question qui me chicote depuis des lustres : les ébauches de rues qui sont encore visibles** au nord du parc Maisonneuve sont-elles le fruit des travaux de 1914 pour l’éventuelle exposition universelle ? Ou ces rues ont été conçues par Charruau & Daoust, promoteur immobilier des années 1900, anciens propriétaires de certains terrains du parc Maisonneuve actuel. À l’époque, ils ont fait la promotion d’un projet immobilier se nommant « Parc Viau » dans ce secteur…
 

Comparatif 1930 / 1947 / 2014 - Parc Maisonneuve (nord) 

Voilà la question ! Si vous avez des infos, ne vous gênez pas, merci ! 

* Le parc Maisonneuve était un grand ensemble qui inclut aujourd’hui le Parc olympique, le Village olympique, le centre Pierre-Charbonneau, l’aréna Maurice-Richard, le Jardin botanique, le golf municipal et même la Cité-jardin ! 
** Ces rues sont encore très visibles par leurs dénivelées et le jaunissement prématuré du gazon par temps très sec.
Publicado el 14 de mayo de 2023 por renard_frak renard_frak | 0 comentarios | Deja un comentario

10 de mayo de 2023

Variations sur un même thème : en 1954 dans Louis-Riel !

En 1954, un étang était situé devant l’emplacement actuel du Starbuck

À la trois ! Toujours la magnifique photo aérienne de la Cité-Jardin du Tricentenaire, vers 1954. Mais cette fois, je l’utilise pour illustrer les jeunes boisés marécageux de Louis-Riel. Ça ne semblait pas être des vestiges de la vieille érablière montréalaise. À voir les photos aériennes de 1947, on avait déjà essayé l’agriculture dans ce secteur, mais les terrains étaient sans doute trop détrempés.

Variations sur un même thème : en 1954 dans Louis-Riel !

D’après Roland Tremblay, vers 1967, il se souvient d’y avoir vu des ormes d’Amérique, des tilleuls d’Amérique, des frênes, des saules, des sorbiers et des sureaux rouges.

Pour la même période, Claude Lamarre se souvient : « J’ai toujours connu le terrain entre Langelier, Galeries d’Anjou, Beaubien et Jean-Talon comme “la dompe”. Je me souviens même d’y être allé avec Rolland Tremblay en mode aventure. Nous étions entrés dans ce qu’on croyait être un vieil autobus scolaire abandonné. En enlevant un morceau de contre-plaqué qui bloquait le pare-brise : surprise ! C’était plein de matériel d'arpentage, de cartes, etc. Un bureau de contracteur ! Il nous a pris sur le fait, on s’est fait sortir de là avec toute une frousse ! 😂 Des plans d’eau, il y en avait beaucoup, marécages, etc. Nous avons eu beaucoup de fun. J’en garde d'excellents souvenirs. »

Justement, un de ces étangs (peut-être un creux marécageux travaillé mécaniquement) est visible sur la photo aérienne de 1954. Il était situé devant l’emplacement actuel du IGA extra et du Starbuck sur la rue Bélanger. J’ai entendu quelques histoires de pêcheurs dans ce secteur… Donc, oui, il y avait peut-être du poisson ! À voir ici sur ma super carte : https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1-Qux_fdjwao8-Tvp2lrOD7RWdOb19rct&fbclid=IwAR0UdKcMFkCBiVWhtxhXWhUF3ih5b1f1VlMlbRisO3BYRTojjfmXW78lnQ8&ll=45.58918416652997%2C-73.56704285968978&z=17

En 1954, un étang était situé devant l’emplacement actuel du IGA extra

Publicado el 10 de mayo de 2023 por renard_frak renard_frak | 0 comentarios | Deja un comentario

La zone boisée des parcs Francesca-Cabrini et Lady-Alys-Robi en 1954

Zone boisée des parcs Francesca-Cabrini et Lady-Alys-Robi en 1954

Eh oui, eh oui ! Une deuxième publication avec cette merveilleuse photo aérienne de la Cité-Jardin du Tricentenaire, vers 1954. Je mets maintenant l’accent sur la zone boisée des parcs Francesca-Cabrini et Lady-Alys-Robi ! J’ai calculé : en 1954 les boisés étaient environ 7 fois plus grands qu’aujourd’hui (32,7 hectares en 1954 versus 4,9 hectares en 2023) !

Les boisés du parc Francesca-Cabrini sont les vestiges d’une érablière sucrée accompagnée de chêne rouge. Vous remarquerez sur la photo aérienne de 1977 que le bas de la pente près de la rue Bossuet était dénudé d’arbre. Ces zones se sont végétalisées depuis, mais avec une flore colonisatrice, donc on y trouve surtout de l’orme d’Amérique et du peuplier deltoïde. De l’autre côté de la rue Beaubien, le boisé Lady-Alys-Robi qui était tout de même grand en 1977 a été fortement coupé pour en faire un parc « moderne ». De nos jours, on s’affaire à y replanter des arbres… On essaie tant bien que mal de réparer les vieilles erreurs.

Les parcs Francesca-Cabrini et Lady-Alys-Robi en 1977.

Pour voir ce grand boisé de 1954 sur une carte récente : https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1-Qux_fdjwao8-Tvp2lrOD7RWdOb19rct&fbclid=IwAR0UdKcMFkCBiVWhtxhXWhUF3ih5b1f1VlMlbRisO3BYRTojjfmXW78lnQ8&ll=45.58038032255315%2C-73.56008680797042&z=16

J’ai remarqué une mauvaise gestion des déchets verts par les utilisateurs du jardin communautaire Cabrini-annexe. On jette sans discernement des plantes provenant des jardins dans la pente du boisé Francesca-Cabrini. C’est à coup sûr un vecteur de propagation d’espèces exotiques envahissantes (EEE). De la consoude (une EEE) est à envahir le sous-bois. Ce n’est pas parce que c’est vert que c’est « naturel », qu’on se le dise… Ne jetez jamais les résidus de tonte, de coupe ou de jardinage dans un boisé. Mettez tout ça au chemin lors du ramassage de résidus verts par la Ville (voir ce site pour l’horaire des collectes : https://montreal.ca/demarches/connaitre-les-modalites-de-la-collecte-des-residus-verts ).

Environnement. La mauvaise idée du moment : jeter ses déchets verts en forêt !

Sources : 1954 : Archives de la Ville de Montréal (Dossier D1797), à voir ici en très haute résolution https://flic.kr/p/nSkygH ; 1977 : Archives de la Ville de Montréal (VM94-B214-003).

Publicado el 10 de mayo de 2023 por renard_frak renard_frak | 0 comentarios | Deja un comentario

Grand boisé mature au nord du Boisé-Jean-Milot actuel, vers 1954

Grand boisé mature au nord du Boisé-Jean-Milot actuel, vers 1954

Magnifique photo aérienne de la Cité-Jardin du Tricentenaire, vers 1954. :) À droite, l’hôpital Maisonneuve*, fraichement inauguré. Ce qui m’intéresse, c’est la forêt morcelée plus au nord, évidemment. À l’endroit du Marché Bonanza, du Village des Valeurs et du Super C sur Jean-Talon, il y a déjà eu un grand boisé mature, vestige de la grande forêt montréalaise. Théoriquement, c’était une érablière sucrée accompagnée de caryers et de chênes. C’était un peu plus au nord que le Boisé-Jean-Milot actuel, juste l’autre bord du ruisseau de la Grande-Prairie. Malheureusement, le Boisé-Jean-Milot ne contient aucune trace de cet ancien boisé, puisque cette zone a complètement été rasée, puis laissée en friche bien plus tard.

L’emplacement de ce grand boisé marécageux de 1954 est à voir ici sur ma super carte : https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1-Qux_fdjwao8-Tvp2lrOD7RWdOb19rct&fbclid=IwAR0UdKcMFkCBiVWhtxhXWhUF3ih5b1f1VlMlbRisO3BYRTojjfmXW78lnQ8&ll=45.59573828543571%2C-73.56907060970504&z=17

Le ruisseau de la Grande-Prairie et la Côte de Plaisance en 1795

Dans ce secteur, dès 1795, on modifie le lit du ruisseau de la Grande-Prairie, à voir ici : https://flic.kr/p/2jxvUwK

Source : Archives de la Ville de Montréal (Dossier D1797), à voir ici en très haute résolution https://flic.kr/p/nSkygH

Publicado el 10 de mayo de 2023 por renard_frak renard_frak | 0 comentarios | Deja un comentario

06 de mayo de 2023

05 de mayo de 2023

24 de abril de 2023

Croyez-vous qu’il persiste des vestiges du boisé de la ferme Logan au parc La Fontaine ?

Croyez-vous qu’il persiste des vestiges du boisé de la ferme Logan au parc La Fontaine ? À voir ici : https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1-Qux_fdjwao8-Tvp2lrOD7RWdOb19rct&fbclid=IwAR0UdKcMFkCBiVWhtxhXWhUF3ih5b1f1VlMlbRisO3BYRTojjfmXW78lnQ8&ll=45.52782618932036%2C-73.56617277669903&z=17

Sources :
Sitwell et Jervois (1869). Contoured plan of Montreal and its environs, Quebec, triangulated in 1865 and surveyed in 1868-9 (Sheet III, Plan VII). https://recherche-collection-search.bac-lac.gc.ca/fra/accueil/notice?app=fonandcol&IdNumber=5789263&q=sitwell&fbclid=IwAR3JGZ0GwU_Wf7nP5C8ZpWSRD7T4Rf-jTFwOkh02nv1g4vQsqkTHww1t-e8

Mahaut, Valérie (2016). Recensement cartographique des anciens cours d’eau de l’île de Montréal et tracé des creux et des crêtes (C3, C4, D3 et D4). Université de Montréal https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/16311

Latour, Roger (2014, 8 août). Arbre remarquable au parc La Fontaine. Site Flora Urbana, Blogger https://floraurbana.blogspot.com/2014/08/arbre-remarquable-au-parc-la-fontaine.html

Publicado el 24 de abril de 2023 por renard_frak renard_frak | 0 comentarios | Deja un comentario

20 de abril de 2023

Des nouveautés de 1869 à la super carte ! Hihi !


Boisé du parc Maisonneuve (1869) 

Le parc Maisonneuve est un très vieux boisé qui apparait sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869. Il était au fond des terres des côtes Saint-François et Saint-Martin. Les agriculteurs avaient l’habitude de conserver un boisé au trait-carré de leurs terres, pour les sucres, la construction et le chauffage. Évidemment, ce boisé a été fortement dégradé au fil des siècles.
 

Le Bois-des-Pères et le parc Maisonneuve sont de très vieux boisés qui apparaissent sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869 

La construction du golf dans les années 1920 a pratiquement détruit toute la vieille flore, pour être remplacée par des plantations d’espèces introduites. Malgré cela, dans les racoins du parc, surtout autour de la vallée de l’ancien ruisseau Morgan (où la tonte est impossible), il perdure de la flore qui n’a pas été plantée. Un très vieux charme de Caroline est là pour le prouver, une espèce qui n’a pas du tout été plantée dans le golf. On trouve aussi des cerisiers tardifs dans les pentes, des arbres qui ne semblent pas faire partie de l’aménagement paysager. J’irais même jusqu’à dire que plusieurs vieux chênes rouges et à gros fruits du parc sont des reliquats du vieux boisé, mais il m’est impossible de le prouver. Aussi, on trouve de manière éparse, dans les pentes et les boisés du parc des colonies d’érythrones d’Amérique, d’hydrophylles de Virginie et de trilles. Bien sûr, une nouvelle flore a colonisé le parc depuis l’abandon du golf au début des années 1970, dont le peuplier deltoïde. 




Donc, je crois d’après cette analyse que la flore que je vous présente ici est tout à fait spontanée. Que la manière dont cette flore occupe le territoire est tout à fait naturelle. 

Source :
Sitwell et Jervois (1869). Contoured plan of Montreal and its environs, Quebec, triangulated in 1865 and surveyed in 1868-9 (Sheet I, Plan X et XV).  


Mont-de-La-Salle (1925)



« Dans le jardin des lilas, au pied d’un buisson, bien peu de visiteurs remarquent cet amas de pierres grises. Il s’agit des ruines d’un bâtiment du Mont-de-La-Salle, institution d’enseignement des frères des Écoles chrétiennes, construit de 1885 à 1887 et découvert en 2000 lors de fouilles. Ironie du sort, Conrad Kirouac y étudie pendant deux ans au tournant du siècle. Conrad deviendra plus tard le frère Marie-Victorin et fondera le Jardin botanique en 1931. Les frères quittent le Mont-de-La-Salle en 1917 et le bâtiment est la proie des flammes en 1925, puis détruit. » Source : Bienvenue au Jardin géologique









Puisqu’aucune photo aérienne n’existe pour ce secteur avant 1925, j’ai fait la concordance entre cette photo aérienne de 1930 et cette photo aérienne oblique d’environ 1925. La forme des bâtiments me vient d’un plan de Pinsoneault de 1917. Ce plan n’était pas à l’échelle et la future rue Sherbrooke était dessinée beaucoup trop au nord. Tout ça pour dire qu’il y a une marge d’erreur dans le positionnement de ces bâtiments.









Les photos des ruines d’un des bâtiments de ferme sont de Patrick Boisclair, merci !




Boisé d’Hochelaga (1869)


Eh oui ! D’après Sitwell et Jervois, il y avait un énorme boisé au nord du village d’Hochelaga en 1869 ! S’il reste des vestiges de cette portion de forêt, c’est peut-être au Jardin botanique qu’il faut chercher. J’ai de forts doutes que la vieille flore y ait subsisté, mais sait-on jamais ? Je n’ai jamais cherché dans ce secteur…









D’après les vieux herbiers, dans ce secteur dans les années 1900-1910, on pouvait trouver du trille rouge, de la dryoptère intermédiaire et une belle variété d’aubépines (Crataegus punctata, Crataegus ferentaria et Crataegus ferentaria). Source : GBIF.



Voilà ! Je vous laisse découvrir tout ça ! N’hésitez pas à me contacter si vous avez des renseignements sur la flore ancienne de ce secteur ! Merci !



Source : Sitwell et Jervois (1869). Contoured plan of Montreal and its environs, Quebec, triangulated in 1865 and surveyed in 1868-9 (Sheet I, Plan XV et Sheet III, Plan III). 

Publicado el 20 de abril de 2023 por renard_frak renard_frak | 5 observaciones | 0 comentarios | Deja un comentario